Pouvez-vous vous présenter?
Je suis Paul Kidero, artiste visuel de 23 ans spécialisé en photographie, et basé à Nairobi, au Kenya. J’ai exercé longtemps en tant qu’amateur avant de me professionnaliser il y a six ans.
En tant qu’artiste, comment vous définissez-vous?
Je suis spécialiste en portrait et je me suis toujours intéressé aux gens et à la gamme d’émotions qu’ils sont capables d’incarner. J’aime amener les personnes à parler d’eux et, ce faisant, je découvre leur essence.
Quels sont les artistes qui vous ont influencé?
Mutua Matheka, Jaydabliu et Asayf sont parmi les premiers photographes dont le travail m’a poussé à prendre mon métier au sérieux. Puis, au fil de mon apprentissage, j’ai découvert les oeuvres de Platon, Lee Jefferies, Bastiaan Wouldt et Annie Liebovitz qui m’ont également inspirés.
Quels artistes admirez-vous?
Je m’initie actuellement au graphisme et j’aime beaucoup les oeuvres d’artistes modernes: le chaos dans le travail de Pollock et l’introspection de certains travaux de Picasso, comme Nude, Green Leaves et Bust.
En Afrique, j’aime le travail d’artistes kényans contemporains comme Maina Boniface et Peteros Ndunde. Je m’inspire de leurs techniques.
Que reflète votre travail?
Je pourrais dire, un état actuel pour chaque sujet; Ma compréhension de l’humanité et de sa représentation, en particulier celle des Noirs.
J’aime l’idée que mon travail puisse amener une discussion, un peu comme ce que fait Platon, dans son travail sur les portraits de dirigeants et d’histoires encore inconnues.
Comment travaillez-vous?
C’est assez basique, je photographie des personnes que je trouve intéressantes et cela a donné des résultats étonnants!
Je suis plutôt spontané.
Laquelle de tes créations aimez-vous le plus?
Une question si difficile! J’aime tout mon travail.
Quels sont vos projets en cours?
Je me lance dans un projet à long terme avec des communautés sous-représentées à Nairobi. Ce sera ma première série et je suis impatient de la montrer!